La peste porcine africaine (PPA) strictement animale ne touche que les suidés (porcs et sangliers). La contamination du cheptel français aurait de lourdes conséquences pour la filière, notamment la fermeture du marché à l’exportation, des viandes et des animaux vivants.
Depuis le 1er janvier 2019, toute détention de porcs ou sangliers doit obligatoirement être déclarée. Cette déclaration déjà obligatoire pour les professionnels, s’impose désormais aux particuliers qui détiennent un porc ou un sanglier pour leur consommation personnelle ou en tant qu’animal de compagnie. Elle est à faire auprès de l’EDE (Établissement départemental de l’élevage) du Finistère au 02 98 52 49 59.
Cette déclaration obligatoire a pour objectif de garantir la traçabilité des animaux. Cette traçabilité est indispensable et primordiale pour lutter efficacement contre les maladies animales et plus particulièrement contre la PPA.
Tous les porcs qui quittent leur exploitation de naissance, doivent quelle que soit leur destination, être identifiés et accompagnés d’un document de circulation.
L’absence de déclaration est punie d’une amende contraventionnelle de 1 500 €.
Par ailleurs, la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) rappelle l’importance des mesures de biosécurité obligatoires en élevages visant à éviter toute introduction du virus, tant dans les élevages professionnels que dans les élevages familiaux de un à cinq porcs.
Tout détenteur de porcins ou de sangliers doit notamment veiller à :
- ne pas nourrir les porcs et les sangliers avec des déchets alimentaires ;
- empêcher tout contact entre les porcs et les sangliers sauvages (clôtures aux normes, murs, mise en bâtiment…) ;
- se laver les mains, revêtir une tenue et des bottes propres et dédiées à l’élevage de porcs ou sangliers avant d’entrer en contact avec vos animaux;
- ne pas introduire de porc ou de sanglier venant d’un pays infecté (Belgique, Hongrie, Estonie, Lettonie, Pologne, Roumanie, Ukraine, Serbie, Slovaquie, Lituanie, Bulgarie, Biélorussie, Moldavie, Russie, Sardaigne) ;
- pour les chasseurs, ne pas introduire de matériel (tenue, bottes, voiture), trophée, chien de chasse au sein de l’élevage et lavez-vous les mains au retour de chasse ;
- pour les élevages commerciaux : participez à une formation biosécurité réglementaire
La DDPP vous demande de contacter votre vétérinaire si vous observez les signes cliniques de la maladie : perte d’appétit, fièvre de plus de 40°C, abattement, rougeurs sur la peau (oreilles et abdomen), mortalité anormale.
RENSEIGNEMENTS ET DÉCLARATIONEDE du Finistère
02 98 52 49 59