Le temps doux de ces dernières semaines favorise le développement des chenilles processionnaires. Sur notre territoire, les zones particulièrement impactées par ce phénomène sont les secteurs de pinède en front de mer (Cap-Coz, secteur allant de la pointe de Beg-Meil à Kerler, etc.).
Ces chenilles sont dotés de poils urticants et allergisants, à l’origine d’irritation cutanée et oculaire chez les personnes séjournant dans les lieux infestés.
Il est donc demandé aux promeneurs de rester vigilent, de ne pas s’approcher ou toucher les chenilles, et de veiller particulièrement aux jeunes enfants et aux chiens.
Comment reconnaître la chenille processionnaire ?
Les chenilles processionnaires sont reconnaissables à leurs nids de soie blanche bien visibles sur les pins où elles passent l’hiver à l’issue duquel elles forment des processions avant de s’enterrer pour effectuer leur métamorphose.
Quels sont les risques pour l’Homme ?
Les poils des chenilles processionnaires contiennent une toxine urticante et allergisante, à l’origine d’irritation cutanée et oculaire chez les personnes séjournant dans les lieux infestés. Ces chenilles, lorsqu’elles sont agressées, dispersent au gré du vent leurs poils qui peuvent s’accrocher aux habits ou à la peau. La démangeaison provoquée incite à se gratter et ainsi à faire éclater les poils, libérant la toxine.
Les recommandations
- Eviter la fréquentation des zones à proximité des pins infestés, porter des vêtements couvrants si l’on se rend malgré tout dans ces zones.
- Ne pas manipuler les chenilles et les nids.
- Ne jamais balayer une procession de chenilles afin d’éviter de créer un nuage de poils urticants qui pourrait provoquer une atteinte cutanée, oculaire et respiratoire.
- Eviter de se frotter les yeux en cas d’exposition.
- Prendre toutes les mesures de précaution pour éviter le contact avec les poils urticants déposés en particulier sur les pelouses (éviter de tondre les pelouses sous les arbres infestés).
Quels sont les risques sanitaires chez l’animal ?
Les chenilles processionnaires du pin sont très dangereuses pour l’animal. Un animal peut facilement entrer en contact avec les poils urticants des chenilles en léchant ou mordant des chenilles, ou en manipulant une branche porteuse de nid. La toxine peut alors provoquer des dégâts irréparables tels que la perte de la langue ou de l’œil, par nécrose.